Say a quiet prayer

Alors là, je sais même plus par où commencer.
Je vous rassure, depuis le temps, les papiers ont été signés, même que mardi dernier j'ai pu enfin tout porter à la Maison de L'étudiant pour avoir une belle carte d'. (étudiant, remontez la phrase, faites de la syntaxe, la syntaxe c'est la vie, la vie de la phrase ... ouhla)
Et un emploi du temps.
Dieubouddhallah étai(en)t avec moi, je suis tombée sur le programme de littérature que je voulais (Henryyyyyyyyyyyy Djèèèèèèèèèèèmmsse !)
Manque de pot, la même journée, je me suis faite engager à la Médiathèque.

Et là, ç'a été le début du drame.
Parce que tout bloque au niveau du jeudi. Le jeudi, c'est un jour sympa, c'est presque la fin de la semaine mais pas trop.
Donc j'ai jamais eu vraiment de problème avec le jeudi. Mais là, si.
Je finis ma journée à l'Université à 13h.
Et je commence à la médiathèque à 13h.
Or, je ne suis pas Prue Halliwell (n'ai pas le don d'ubiquité)
= problème spatio-temporel.

Ma mère m'exhorte à démissionner pour assumer ma scolarité estudiantine (qui puduc, parfois), moi je pense à la facture que j'ai réglé (sinon crouic, plus d'Internet), aux courses faites à droite et à gauche thanks to my little économiz.
Donc on est dans le rouge mais barre toi d'un boulot qui assure une source de revenus.
Voyez la logicité qui sévit dans le cervelet de ma mère. Gravissime.
Madame maman a donc pété la Durite du siècle à la Médiathèque, devant la dirlo, parce que bon, ça le fait pas de m'obliger à louper des cours pour une ridicule Médiathèque.
Sauf que, comme toujours, ça retombe sur l'héroine. Et dans mon cas, j'ai morflé, j'ai perdu des points de popularité auprès de ma chef, j'ai frolé le coup de pied expéditif à l'ANPE de l'étudiant.
Donc me voilà tendue telle la fille faisant des barres parallèles.
Et hop, université.
Et hop, médiathèque.
Et hop, université.
Et hop, médiathèque.
Et hop, université.
Et hop, médiathèque.
Et hop, université.
Et hop, médiathèque.
Et hop, université.
Et hop, médiathèque.

Et ma vie ?
Pas le temps.