Pools of sorrow, waves of joy

Voilà, la voilà cette dernière semaine. La cruciale, parce qu'il faut se repaître des autres, avaler goulument cet air si particulier, se rouler dans l'atmosphère, juste profiter.
Parce que voilà, c'est fini.
Y'a rien à dire, quand une page se tourne, juste observer un silence religieux.
Parce qu'au bout de 2 ans de galère où la fin semblait plus s'éloigner qu'autre chose, voilà, la fin arrive. Plus que 3 jours, et encore.
Plus que trois jours pour me balader dans un lycée désert, pour rire avec Marieke, pour piquer des livres au CDI, pour faire une révérence aux 5 années passées là.

Bientôt je ne verrai plus le gris si particulier des murs de ma salle que dans ceux de ma chambre, je me souviendrai surtout des mimiques particulières des profs. Le temps gommera les défauts et floutera les souvenirs.
Je repenserai avec nostalgie aux deux années où mon cerveau a tourné à plein régime. A ce petit recoin près de la porte où j'allais pleurer. Aux cafés pris dès 8h pour s'assurer de tenir. Aux réunions clandestines devant la porte. Les fous rires étouffés dans la paume de mes mains. Les étiquettes de mes pommes "Pink Lady" toutes collées sous ma table. Le placard aux cartes de géo dans lequel je m'enfermais volontairement.

Oh, déjà 2 ans.
Putain, ça va me manquer.

Comments

[:-)]

Tellement de choses qui changent en quelques mois, ça fait presque peur.